Chapitre 1 : Retour au commencement
Assis dans son salon, la vieille dame regardait ses petits-enfants jouer par terre avec leurs jouets. Ceux-ci riaient aux éclats. Son mari arriva dans la pièce, attrapa son petit-fils et le chatouilla. Le petit se mit à rire aux éclats, il se débattait en riant puis les trois autres enfants sautèrent sur leur grand-père et celui-ci tomba par terre sous leur poids et se mit à rire aussi sous le regard de sa femme Anne qui souriait en les voyant jouer ensemble. Peu après, sa fille, Lise, arriva ainsi que son fils, Lucas. Lucas s’exclama :
« Les enfants, il est temps d’aller au lit et laisser votre grand-père, petits garnement ! » Les enfants arrêtèrent aussitôt. « - Non, non Papy n’a pas encore raconté son histoire ! » « Il est tard ! » Coupa Lucas. Le vieil homme sourit puis s’exclama : « Bon, d’accord, je veux bien vous raconter une histoire seulement si vos parents acceptent! » Les enfants tournèrent la tête vers leurs parents. « Papa ; s’il te plait, on veut l’histoire » s’écria Diclan du haut de ses dix ans tandis que sa sœur Marie âgée de onze ans sautait sur place « oui, oui, moi aussi, je veux l’histoire » Puis, Samuel et Sophie demandèrent aussi à leur mère pour pouvoir écouter l’histoire. --Pour bien comprendre, Diclan et Marie étaient les deux enfants de Lucas tandis que Samuel et Sophie étaient les enfants de Lise. Bref, poursuivons …--
Lise eut un sourire en coin, en voyant ses enfants la supplier ainsi, avant de répondre « Bon, d’accord, mais après l’histoire au lit, compris ? »Les deux enfants eurent un grand sourire puis s’installèrent sur le canapé près de leur grand-mère tandis que Diclan et Marie s’asseyaient sur l’autre canapé (après que Lucas est accepté lui aussi), de chaque coté de leur grand-père.
« -Tout commence par une belle nuit d’été, dans la chambre d’une jeune fille du nom de Anne Delacombe. Cette jeune fille, à cette époque là, était âgée d’à peine vingt ans, elle était allongée sur son lit entrain d’écouter un groupe de musique. Elle était perdue dans ses pensées les plus intimes. En effet, son esprit était tourné vers un jeune homme dont elle était tombée amoureuse via Internet. Elle avait beau se dire qu’elle devait l’oublier car leur relation ne pourrait être autre qu’amical, elle n’y parvenait pas. Ses pensées, ses rêves étaient hantés par lui. Anne qui commençait à somnoler et à se lasser de la musique la coupa en appuyant sur un bouton de la télécommande. Elle n’avait pas bougée pour autant juste relevé le bras tenant la télécommande pointée sur sa chaine Hifi.
Puis, elle finit par s’endormir laissant ainsi sa lampe de chevet allumée ainsi que sa fenêtre ouverte d’où rentrait l’air frais de la nuit.
Vers quatre heures du matin, elle entendit un bruit étrange qui la tira de son sommeil, elle ouvrit les yeux et se leva de son lit pour trouver l’origine de ce bruit. Ce n’était que Nala, sa chatte tigrée qui grattait le mur pour sortir par la porte. Elle lui ouvrit la porte puis alors qu’elle s’apprêtait à la refermer soudain, elle sentit la présence de quelqu’un derrière elle et avant qu’elle ne puisse avoir le temps de se retourner, elle se fit prendre par la taille et une main se posa sur sa bouche, elle entendit une voix lui murmurer dans l’oreille
« Je te conseille de ne pas crier si tu tiens à ce que ta famille vive »Anne avait le cœur qui battait à cent à l’heure et elle ne parvenait pas à se défaire de l’étreinte de celui qui la tenait et celui-ci la serra encore plus fort contre lui.
« Ça ne servira à rien de te débattre ! » puis il lui plaqua un mouchoir sur la bouche. Anne se débattit encore pendant dix secondes puis elle sombra dans le sommeil. L’homme la souleva ensuite dans ses bras et l’emporta avec lui.
Quatre heures étaient passées quand Anne émergea de son sommeil, elle était allongée à l’arrière d’une voiture, elle avait les mains liées, une couverture la recouvrait entièrement et elle avait un bâillon dans la bouche. Ses chevilles étaient aussi attachées par des cordes.
Anne était ballotée et elle se sentait barbouillée. Elle ignorait ou elle se trouvait, inconsciemment elle se mit à compter les virages quand soudain la voiture s’engagea sur un petit chemin de gravier et se stoppa net. L’homme qui se trouvait derrière le volant coupa le moteur puis il descendit et ouvrit la porte arrière. Il tira Anne dehors comme si c’était un sac de patates. Celle-ci fut éblouie par la lumière du jour, s’attendant à ce qu’il fasse encore nuit. Une fois que ses yeux furent habitués à la lumière du jour, elle regarda les alentours. Elle se trouvait sur un chemin puis elle aperçue un chalet plus loin entouré d’arbres et elle se demandait ou est ce qu’elle se trouvait exactement et ce que lui voulait cet homme. Elle était effrayée, au bord des larmes, sur le point de vomir et complètement stressée car elle se demandait si elle allait pouvoir s’échapper de là et rentrer chez elle. Elle eut soudain la folle idée d’assommer cet homme mais alors qu’elle le regardait avec plus de détails, elle se dit que se serait un miracle si elle y arrivait étant donné que celui-ci faisait une tête de plus qu’elle et qu’il était deux fois plus large. Il devait peser à tout casser dans les quatre-vingt kilos si ce n’est pas cent kilos pensa t-elle. Celui-ci, lui détacha alors les chevilles.
« Avance ! Dépêche-toi ! » Anne qui tremblait de ton son corps avança comme il l’ordonnait sans faire d’histoire. Ainsi, ils se dirigèrent vers le chalet puis celle-ci arriva vers la porte qui s’ouvrit de l’intérieur. Elle se fit pousser à l’intérieur.
« Papy, papy, pourquoi ne s’est-elle pas enfui en courant lorsqu’elle était dehors ? » intervint Diclan.
« Parce qu’elle avait bien trop peur et elle savait qu’elle n’avait aucune chance puisqu’il l’aurait rattrapé »
« Et pourquoi elle n’a pas utilisé un GPS pour savoir ou elle se trouvait ? » dit Sam de sa petite voix d’enfant innocent.
« -Un GPS ne l’aurait pas aidé même si elle en possédait un
- Mais …
- Sam laisse papy raconter, je veux savoir la suite » coupa Marie.
Son grand-père sourit et attendit que les enfants soient calmes pour poursuivre.